mardi, 12 septembre 2006
Jardins de Valmer, 5 (version 649/775)
Chapelet d’andouilles ! Ô, j’ai lieu de louer !
Vous pendez durement, mollement, comme un dais.
Tout est truqué, tout faussé. On s’endort avec vous.
(Même si vous dormez, pas un cul n’en a cure. Pas une fesse ne se presse contre vos courbes dures. Pas besoin de vous faire un dessin, hein ? Vous me comprenez à mi-mot, saloperie d’andouilles !)
Andouilleries de curcurbites, courbées sous le poids des ânées, vous pouvez braire, ou vous taire. On ne vous mènera pas, biches, jusqu’au cerf. Pas braire ni bramer ! À quatre vous pendez.
Sous vous poussa la mandragore.
Mais enfin, je m’énerve, et vous restez là, grosses, molles et dures, lourdes et terrifiantes. À quels supplices vous a voué le dieu qu’on dit bienveillant ? Sept tortures renaissent, comme un flambeau caparaçonné.
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