mercredi, 13 septembre 2006
Tout ciel m’est un
Le lit à baldaquin, sous la tornade, a l’air cocasse. Nous voyons, le long du fleuve, avancer les bagnards, leurs boulets accrochés aux chevilles, comme des poètes punis d’avoir trop joué sur les mots. Regardez s’envoler le lourd duvet où la comtesse avait l’habitude de s’allonger délicatement. Il a l’air d’un canard géant. Vite, un grog pour mon rhume !
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