Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 21 septembre 2006

Après avoir retranscrit le septuple trident de ce matin

    Après avoir lu « Denudare » , que je viens de retranscrire, au bureau de l'université, et avant d'attaquer la journée de travail à proprement parler, est le troisième d'une série de poèmes que je compte écrire, incommodément et selon le principe des "poèmes de métro", mais au cours de mes trajets en bus de par la ville de Tours. Il s'agit d'un ensemble formé de sept tridents heptasyllabiques (3-5-3), dont chacun est composé mentalement entre deux arrêts puis retranscrit à l'arrêt suivant. Celui de ce matin a été composé mentalement et progressivement transcrit à la main, au dos d'une feuille de prêt de la bibliothèque universitaire, entre 8 h 01, heure à laquelle j'ai payé mon ticket de bus (1,20 euro, avec deux pièces de 50 centimes, une de 10, trois de 2 et quatre d'un centime) puis me suis installé dans un siège vacant, et 8 h 09, heure à laquelle je suis descendu, place Anatole-France. La durée de composition (huit minutes) est plutôt brève, de sorte qu'il faut sans doute modérer l'affirmation contenue dans le quatrième trident :

sur le pont

      j'aurais tout le temps

d'un sonnet

 

Toutefois, j'envisage d'écrire des poèmes de forme variée, afin de tenir compte des embouteillages qui peuvent intervenir entre certains arrêts, et non entre d'autres. J'envisage aussi de rentrer chez moi par d'autres lignes, et notamment la 9, qui, pour rallonger un peu tant le trajet que la promenade pédestre, permettrait un plus grand nombre de vers (de strophes, de tridents, etc.), avec, certainement un renouveau du regard.

.......................

Les commentaires sont fermés.