dimanche, 01 octobre 2006
Pin ès cieux
Ci-gît sous le si, avec les souffles des ifs et la parure des cyprès, une note longtemps tenue, que l'on entend encore et qui ne cesse de se dérober, de dévorer les vêtements des déesses, et l'idylle toujours se poursuit, d'une lyre habile, car vous verrez monter, aux cieux, la verdure qui prend son temps, de toute éternité. Ci-gît, sous un fa mirobolant, le faquin qui absorbe la durée, dont le dur désir emmure aussi le ciel
Quartier des poètes, 1er octobre 2006.
20:20 Publié dans Brille de mille yeux, Soixante dix-sept miniatures | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Ligérienne, Poésie
Commentaires
vraiment bien§
je découvre tes écrits,
pourquoi ne suis-je pas venue te lire avant?
Écrit par : if6was9 | lundi, 02 octobre 2006
Les commentaires sont fermés.