mardi, 24 octobre 2006
D'un ton patelin
Sonna l’heure du cinquième café, aussi d’arrêter de se crêper le Chinon. Endormie, appuyée nonchalamment sur la paume de sa main droite, elle eut un léger geste d’humeur – ou d’ennui – qu’aucun des convives ne put interpréter comme tel, si elle semblait dormir. Il régnait, sur la ville et ses pierres grises, un soleil brûlant d’octobre. Avant de se quitter, ils échangèrent encore quelques propos conventionnels – sur la tournure des événements ou le tanin de ce pichet – et, tandis que lui allait essayer de démêler quelques épais mystères prosodiques, à la demande (inopinée, inattendue) de trois jeunes filles studieuses, ses convives partaient bambocher de plus belle, au ciel navré des tapis rouges.
15:53 Publié dans YYY | Lien permanent | Commentaires (0)
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