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jeudi, 02 novembre 2006

Feuilles d'ocre

    De retour après cinq jours d'absence (les notes publiées depuis samedi avaient été programmées à l'avance), je me rappelle avoir beaucoup lu, peu travaillé, médité (en les ramassant) sur la chute des feuilles, orangées plus que rousses, et jaunes souvent plus que brunes. L'enchanteur pourrissant passait parfois me dire bonjour, histoire de faire peser un peu de mélancolie dans ma joie légèrement trop douce, et le rêve qui m'a réveillé aux premières heures de novembre m'a laissé une mauvaise conscience atroce : trois époques de ma vie, théâtre des humeurs, vanité des prétentions littéraires, et trois générations d'amis aussi laissés sur le bord du chemin. Suis-je excusable ?

16:06 Publié dans MAS | Lien permanent | Commentaires (3)

Commentaires

Si tes amis ne te manquent pas, à quoi bon regretter?
(j'ai le même remords, d'où cette réponse!)

Écrit par : VS | samedi, 04 novembre 2006

L'ami dont j'ai ainsi rêvé, et avec qui je suis encore en contact épistolaire irrégulier, me manque sûrement. Beaucoup.

Écrit par : MuMM | samedi, 04 novembre 2006

I cannot find "Taste", because I just read:
I have almost forgot the taste of fears (Macbeth, Act V, Scene V).

Écrit par : patricia | samedi, 04 novembre 2006

Les commentaires sont fermés.