lundi, 06 novembre 2006
Groupe & ombres, version 405/491
Comme la vie se nourrit d’avoine, dans les lieux attristés, votre regard se charge d'ombre, la mêlée du temps sur l'épaule, et la griffe de l'histoire sur le fond drapé du ciel. L'universelle araigne n'est peut-être pas passée par ici, mais son souvenir s'y perpétue, de ce balcon, belvédère où les derniers instants du jour virent au bleu.
Arbre, ce n'est pas la peine d'ouvrir ainsi la gueule. Lion, ce n'est pas la peine d'effacer la trace de tes pas. On n’oublie pas le fard des phrases.
12:50 Publié dans Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne, Poésie, Littérature, Photographie
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