lundi, 04 juin 2007
Ri/en
3 juin 2007.
Vingt ans déjà : dans un hôtel de Delphes,
avoir souri de rien, ri de si peu,
être passé près d’un nuage.
Alors, les récits noirs de Jeremias Gotthelf
je n’en savais pas même le nom.
Pourtant, la tendre araignée blanche de l’espoir
m’accompagnait déjà.
Stridences, mélodies : Even The Sounds Shine :
tout un projet baudelairien
qui se dissout dans la fumée
avec Hölderlin (Brot und Wein)
oh, et tant d’années au bagne.
Au port où l’âme s’est arrimée,
dans un hôtel, avoir souri de rien.
04:00 Publié dans Sonnets de juin et d'après | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Poésie
Commentaires
Ah, Gotthelf, dans la terre, pourtant si douce, d'un ami disparu...
La Suisse, à fleur de peau noire.
Entre Gotthelf et Hölderlin, Lenz se jette dans une fontaine.
Bien à vous,
Écrit par : 4 juin 2007 | lundi, 04 juin 2007
Please, could you tell me more about "Even The Sounds Shine" ?
What a lovely sound in this light.
Écrit par : bab | mercredi, 06 juin 2007
It's "just" a wonderful album by Myra Melford and his jazz ensemble. Synesthesia galore !
Écrit par : MuMM | mercredi, 06 juin 2007
Belles mélodies que les vôtres. Je ne suis pas peu fière de vous avoir trouvé. J'ai fait un double de vos clés, histoire de me sentir chez moi. J'espère que ça ne vous dérange pas? A bientôt
Écrit par : LinaLoca | lundi, 11 juin 2007
Faites comme chez vous. (Enfin, presque.)
Écrit par : MuMM | lundi, 11 juin 2007
Cher MuMM, vous n'avez plus de temps pour "No Foggy Clouds Here"?
Merci.
Écrit par : patricia | mardi, 12 juin 2007
Hé non,
Hé las.
Écrit par : MuMM | mercredi, 13 juin 2007
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