jeudi, 10 janvier 2008
Envolée
[ 29.12.2007. ]
Il n’est pas nécessairement agréable de se retrouver seul, dans l’obscurité, à écrire dans une maison qui, chauffée tout le jour par une cheminée un peu fumante, a pu être aérée mais conserve tout de même, dans son atmosphère, un je ne sais quoi de fuligineux, et ce d’autant moins que la mélancolie n’a pu manquer de se faire envahissante, après une heure passée à ramasser, sous une bruine crachinante, des feuilles et des cônes d’épicéa trempés, sauf à considérer que le souvenir, soudain revenu, des huit hérons garde-bœuf d’une parfaite blancheur entrevus près du chantier de la maison voisine ne suffise, pour l’heure, à empêcher la victoire des pulsions suicidaires.
01:10 Publié dans YYY | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Un je ne sais quoi de fuligineux ? Rien à faire, je me sens concernée... :-)
Écrit par : fuligineuse | jeudi, 10 janvier 2008
Un film de Jacques Tati suffirait ? Ah ah ah !
Écrit par : patricia | jeudi, 10 janvier 2008
Le souvenir des Hérons
suffit à l'envolée
de la pensée
dans cette maison
bien austère.
Etes-vous puni Mumm? en pénitence?
Je vous souhaite une "très bonne année"
quelques landes intactes à explorer.
Écrit par : if6 | vendredi, 11 janvier 2008
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