vendredi, 18 janvier 2008
Fautifs
Cela commence toujours par les quatre espaces suivies de la lettrine en caractères gras, et il est rare que le maître des lieux ait failli à cet usage routinier. (Un usage routinier, c’est un pléonasme.) Dans une mise en scène de Marivaux que nous avions vue, toi et moi, au printemps 1995, et dont – ah, ma mémoire ! – je ne me rappelle ni les metteurs en scène, ni le titre de la pièce, un personnage muet avait été ajouté : le Génie du lieu. Connaissais-je le grand œuvre de Butor, alors ? J’en doute. (Une mise en scène dont je ne me rappelle pas le titre de la pièce, c’est un bien vilain solécisme.) Toute écriture enfantée au zénith d’un jour nuageux finit par se résoudre en arrachage de cheveux.
15:30 Publié dans 721 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Ligérienne, écriture
Commentaires
Fautifs (autrement)
Cela commence toujours par les quatre personnage suivis de la mise en scène en cheveux gras, et il est vilain que le maître des lieux ait vu cet usage nuageux. (Un usage routinier, c’est un pléonasme.) Dans une lettrine de Marivaux que nous avions enfantée, toi et moi, au printemps 1995, et dont – ah, mes caractères! – je ne me rappelle ni les espaces, ni le titre du lieu, un muet avait été ajouté : le Jour de la pièce. Connaissais-je le grand génie de Butor, alors ? J’en doute. (Une mise en scène dont je ne me rappelle pas le titre de la pièce, c’est un bien rare solécisme.) Toute écriture à l’œuvre d’un zénith finit par se résoudre en arrachage de metteurs en scène. (Un mot est passé à la trappe.)
Écrit par : fuligineuse | dimanche, 27 janvier 2008
Personnages avec un s, s'il vous plaît Fuligineuse, merci.
Écrit par : fuligineuse | dimanche, 27 janvier 2008
C'est curieux comment les textes de MuMM me donnent souvent envie de les triturer, les malaxer, les paraphraser, les transformer, les dénaturer, les parodier, les oulipier. Je ne suis pas loin de croire qu'ils s'y prêtent particulièrement.
Écrit par : fuligineuse | dimanche, 27 janvier 2008
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