mercredi, 27 février 2008
Fonte
[ 14.02.2008. ]
Dans l’âtre sifflent les bûches ; bien sûr, il en est toujours ainsi. Le sifflement même désigne la chaleur de l’hiver, évoque les gros romans riches en rebondissements lus lors des veillées, le cliquetis des pincettes et l’odeur de cendre chaude des tisonniers. Même les vieilles paysannes qui ramassent les fagots et les lient n’ont rien de pareil, pour les images d’Epinal. Alors, les bûches sifflent désespérément dans l’âtre, sur la plaque de fonte, face aux jours lunaires.
11:10 Publié dans Soixante dix-sept miniatures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fiction, écriture
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