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mardi, 24 mai 2011

Sujet envers (version 1000/1230)

(Il a écrit ce texte en trois minutes, sans réfléchir, comme sur un coin de table, nous dit Philippe Soupault ressuscité juste pour ça.) On se plaint de quelque chose, par exemple de ne pas avoir eu le temps d’écrire le récit en 31 chapitres sur la rencontre entre Robert Johnson et Emil Cioran à Berlin en avril 1961. On s’en plaint oui, oui, puis rien ne va le feu s’éteint. Des aphorismes et des accords de gratte se promènent s’étirent, les auxèses succèdent aux paralipses faut pas vous étonner mon vieux si pas un seul pékin vous lit jamais. Alors mon vieux on se lamente ? Toujours plus. Prend des bûches, des baffes, le venteux sûr de lui qui finit par ne plus être sûr de rien. Les secrets se dissipent, l’espace nullifié ne comptera pas et vous pourrez toujours bramer. Les secrets se dissipent. Tout de même au rythme où vous allez faut pas s’étonner si le souffle des bougies hein (è si le souffle des bougies quoi ? si le souffle des bougies rappelle à nous des spectres vaguement bluesy ? allez savoir). On se plaint d’un rien, puis rien ne va le feu s’éteint, le vent a encore eu raison de ça, du feu à quoi penses-tu Théo. (Il a écrit ça en deux coups de cuiller à pot, comme on lit un magazine sur les cagoinces.)

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