mardi, 11 octobre 2011
Sandales à néant
La chatte dort encore sur mes sandales. Elle ne sait pas que je suis protégé par Leduc. Elle me voit boire comme un trou, ça l’afflige. Madame, ne vous réveillez pas, miaulez contre ma jambe, ne plantez pas vos griffes dans le papier peint. Qu’on leur donne de la brioche ! J’enfile mes sandales, sans avoir eu besoin de déloger la chatte – qui se faisait, entre-temps, les griffes sur l’écorce du néflier –, et je trimbale mon gros ventre jusqu’à la boîte à lettres.
Une fois encore, c’est le néant.
12:27 Publié dans 410/500, Dimanche pleurera | Lien permanent | Commentaires (0)
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