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jeudi, 24 novembre 2011

Chronique féline absolument passionnante, épisode 72.1. (version 1295/1553)

    Tandis que le serveur précisait derechef qu’ « on était sur » des tanins fruités (c’était au restaurant L’Arôme) – bloody twats, has no one ever told them that they’re spoken by their atrocious idiom ? – il va sans dire que pas une seule fois la pensée ne m’a traversé des croquettes, de l’assiette en terre cuite, et même au moment, plus tard, c’était le dessert, où (alors, on était sur un riz au lait, « revisité » je suppose) les trois convives ont évoqué Schnittke et Stravinsky, même le titre Apollon Musagète n’a pas affleuré, de sorte que, rentrant chez moi après cet agréable déjeuner, voyant la chatte s’étirer près du couffin qui lui sert de panier, et l’entendant miauler, comprenant, à ses arabesques le long de mes mollets, qu’elle désirait se sustenter, je retentai l’expérience, mais différemment, transvasant les croquettes intouchées depuis trois jours de l'assiette en terre cuite dans l'assiette de la pâtée : refus absolu, dégoût. On peut dire qu’on était sur le goût de terre cuite, et que, contrairement à l’estourbissement d’un campagnol de terrain vague que le félin miniature ramène ensuite dans sa gueule pour le déposer devant la chatière, cela n’est guère plaisant – débectant est un adjectif qui paraît s’imposer (et que l’on peut écrire débecquetantRats would pick their bones) (mine dégoûtée de la chatte qui, ensuite, à l’étage, sa toilette amplement faite, s’endort sur « sa » chaise, la blanche). Il faut encore un petit effort pour qu’affleurent d’autres phrases, aux embranchements pas fourchettes, bloody twats !

16:12 Publié dans 1295 | Lien permanent | Commentaires (0)

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