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mardi, 30 avril 2013

Hiver en avril (version 212/1212)

    Retour d’un bref tour en ville, hydrofrigorifié, alors que mai arrive.

Ce matin à neuf heures, un collègue – ami qui s’est brouillé avec nous, pas vu depuis des mois – me serre la main, m’annonce que son père est mort la semaine dernière ; il avait déjà tourné le dos, haussant sombrement les épaules, quand je présentai mes condoléances à la bosse de son pardessus. Sur le parvis de l’Université, je l’ai revu, sous son parapluie. Je lui ai dit « re ! », je crois l’avoir vu sourire.

Toutes ces échoppes qui deviennent autant de friteries, kebabs. En regardant, par la vitre, les allées et venues des passants sur la place (que Google Maps aussi a déjà rebaptisé de son nom absolument pas officiel de « place du Monstre »), je me suis dit qu’il faudrait écrire un texte décrivant ces allées et venues, avec le neutre en jaune foncé, le subjectif (interne) en vert, l’omniscient en violet.

En remontant la rue Marceau, j’ai croisé Anaïs S., qui tenait la main de son petit ami, m’a rendu mon salut. Je suis entré dans la supérette – à la sortie, j’ai manqué m’étouffer avec la première gorgée d’eau minérale. Personne de connu en vue, j’aurais eu l’air malin.

Tout de même, cette grisaille, c’est à ne pas y croire.

13:27 Publié dans B x A | Lien permanent | Commentaires (0)

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