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jeudi, 26 juin 2014

Pong-ping, 4

    Deux fois le même quai, ou plutôt l’absence de quai, le train poussif et cahotant qui s’arrêtait, s’arrêta (cela n’était pas habituel, j’y viens) un kilomètre peut-être avant la gare de Beauvais, des ouvriers du rail y montèrent, on se regarda toi et moi (j’avais beaucoup l’esprit ailleurs) en s’imaginant que ce tortillard était ainsi, des arrêts non prévus, non annoncés, étaient la norme, alors qu’en fait non, une seule autre fois (j’écoutais sur mon baladeur un disque de J.J. Johnson) je vis le train s’arrêter sans même qu’il y eût de quai, entre Villers-sur-Thère et Beauvais, ce devait être au retour d’un de ces cours sur les nouvelles de Mansfield que je donnais à l’Institut, d’où des détours par chez Gibert, je claquais ma paye en disques et livres d’occasion.

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