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mardi, 31 mars 2015

▬19▬

    pastels :

replis, aplats

imperceptibles de brouillard

noyés sur la

toile tendue, un rythme

effréné de brouillard

marre crachin & assez bruine

passez muscade :

strophe en ruine

.

10:04 Publié dans Prison des tempos | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 30 mars 2015

▬18▬

    passe (mot de)

rien ne le change

idem rapidement le jour ou la

nuit

tremble une feuille

enlever cookies désactive

malwares partout mot de

passe partout

sous cellophane

.

 

10:04 Publié dans Prison des tempos | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 29 mars 2015

▬17▬

    pester contre

rien, ou pour un fifrelin

inepte

nasty words for nothing

tentacules des langues

emprisonner la langue

maul zu (nee : Maul zu)

paraît-il cette apparition

scabreuse d'une rime

.

10:06 Publié dans Prison des tempos | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 28 mars 2015

▬16▬

    promenade)

ramène-nous cette baballe

irrécupérable de bave et de boue,

nous la relancerons ·········

terrain vague où

errent, bondissent de gras garennes

musclés par la vie en banlieue ············

puanteur de la

station d'épuration (promenade

.

19:14 Publié dans Prison des tempos | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 27 mars 2015

▬15▬

   perdu, le soleil s'est de nouveau étendu,  à la

rame sur le monde, à l'

improviste dans les rues,

n'est-ce pas singulier ce

théâtre éclatant (je vais m'

exercer seul à ma fantasque escrime) ?

— mûrir, peut-être

par chance rêver à d'autres

semailles

.

09:52 Publié dans Prison des tempos | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 26 mars 2015

▬14▬

    partir à la

recherche d'enfances en fragments

inénarrables — inépuisables, mais que

nul kaléidoscope

textuel ne peut

embrasser,

mouvement

perpétuel à désespérer

sa main à plume

.

09:51 Publié dans Prison des tempos | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 25 mars 2015

▬13▬

    personne n'a tiré le

rideau sur vous

il y a du soleil aujourd'hui

ni Out to lunch ni Fire Waltz ne

tempèrent

entièrement

ma mémoire aux pores

percés, défaits les

souvenirs

.

11:38 Publié dans Prison des tempos | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 24 mars 2015

▬12▬

    pour cette journée froide, un

ras-le-bol pluvieux

irise les pensées de la foule sous un

nuage

ténébreux, à Tours ; pour

embrasser une telle journée froide il faut

mariner dans ses pensées

pauvres peut-être,

sans l'accord des nuages

.

16:36 Publié dans Prison des tempos | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 23 mars 2015

▬11▬

    pétrir la glaise

rugueuse l'argile aux couleurs

infinies

nous rapproche (pas

tellement du ventre ou du berc

eau, de l'eau

même) de cette heure

peut-être où nous ne

serons eau ni feu ni glaise.

.

16:31 Publié dans Prison des tempos | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 22 mars 2015

▬10▬

    publiés les

résultats

ici de

nulles

ternes

élections

massives duperies

pour

soirées télévisées

 

14:22 Publié dans Prison des tempos | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 21 mars 2015

▬9▬

    pyrotechnies

riches en vibrations

inondent 

noient

tout comme le gave déborda

ensemble envahissant

moulins tertres ruelles, dans la

prison des tempos

salves de feu pyrotechnies

.

14:18 Publié dans Prison des tempos | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 20 mars 2015

▬8▬

printemps, c'est le p

rintemps aujourd'hui mais il vente

i

nvraisemblablement

tornades presque

envolées tournoyantes tourangelles

massent le cuir

passent s'enfuient en sifflement

s

.

08:53 Publié dans Prison des tempos | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 19 mars 2015

▬7▬

    paysages

rapidement défilent

inutile monde

nulle vie

toutes traces

encrées dans le paysage

marinades de mondes

pétris par la nuit

sales de gésir

.

18:45 Publié dans Diableries manuelles, Formes singulières, Prison des tempos | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 18 mars 2015

▬6▬

   primevères bien sûr

refleuries chaque année

immuables (

nul ne le sait) que le

temps morose aux

efflorescences bourgeonnements de

maigres

pruniers ne

serve qu'à coup fleurir

.

07:12 Publié dans Prison des tempos | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 17 mars 2015

▬5▬

    parti pour un de ces jours

radieux d'hiver et déjà

indiscutablement

nés printaniers

tôt le matin déjà le soleil

enfonce tout le ciel d'un

mardi froid,

palpite or et lave

son monde paisible, quoique martial.

.

08:20 Publié dans Prison des tempos | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 16 mars 2015

▬4▬

    pull, pourquoi pas un pull

rapiécé ou même

ivre effiloché

nasty jersey

taché de lie-de-vin à l'

emporte-pièce

mais pourquoi pas après tout un

poème pour un pull

si parfois souvent on écrit des poèmes sous un pull

(ball-trap)

07:27 Publié dans Prison des tempos | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 15 mars 2015

▬3▬

    putain ce ciel de traîne

rapidement il fait froid dans ce pays

il fait un vent froid

nier ça des nèfles oui

tirer sur la corde, plutôt ce serait

enfin ne pas écrire nawak

mais enfin écrire nawak ce n'est pas ça

putain ce n'est pas ça

saloperie de poésie de bocson de chiotte

.

18:14 Publié dans Prison des tempos | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 14 mars 2015

▬2▬

    passé ce cap

risible, un point sur les

i, le texte

numéro 2222, au

titre aussi chiffre

en admettant que le

musicien

passe la main,

semaisons furent faites.

.

18:19 Publié dans Prison des tempos | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 13 mars 2015

▬1▬

    pluie encore, ou plutôt bruine

refroidissement sur le bitume

« il risque de pleuvoir »

nul ne pouvait en douter

tant que ce n'était pas qu'un

exemple de grammaire

mêlé à la mêlée, dans le tramway tu

photographiais des mots imprimés

sur une vitre de papier

.

16:33 Publié dans Prison des tempos | Lien permanent | Commentaires (1)

jeudi, 05 mars 2015

... de quoi panser la douleur...

Face à face : des festons de mensonges, la souffrance d'être, d'être l'autre, de ne pas être. Dans la rupture confectionner de quoi panser la douleur d'être qui devant qui et oublier qu'il est une barrière au corps.

(Marie Cosnay. Adèle ou la scène perdue, p. 76)

08:54 Publié dans Droit de cité | Lien permanent | Commentaires (0)