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vendredi, 21 octobre 2016

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L'extase n'est pas une excuse, dites-vous.

Mais si. Sans extase, pas de poème. Je ne peux tout de même pas écrire dans ce genre de langue en me tenant là où je me trouve. Pour avoir de la tenue, le poème doit s'arracher.

Il y a aussi la leçon de Guillevic, ou, différemment, celle de Ponge : s'en tenir à ce qui est là et l'arracher, l'exprimer, le traduire. Cette retenue compte au nombre des extases.

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