lundi, 30 décembre 2019
ATR ֍ 2
12 février 2020
Déjà plus d’un mois a passé :
C’est fou, comme le temps nous épuise.
Oui, tout comme la pêche aux salicornes,
Secouer sa carcasse sous des nuages mornes
Et remuer pour rien son squelette tassé
Sans soleil pâlot, sans étoile qui luise.
On échappe au pouls du cœur métronome
Mais peut-être pas à ce qui nous
Fonde, en même temps nous fait fondre.
Ainsi : Un soir de demi-brume à Londres,
Vers que tout géant ou tout gnome
Aurait pu, dans la nasse, le remous,
À toutes fins utiles (ou pas), pondre.
C’en est trop, tu en deviens gaga.
Marre de ce ton ampoulé, style compassé,
Et des chansons pour les pauvres fleurs.
Nous, tu, on… dans vos poèmes leurs
Faveurs restent absentes. De pétales faire saga,
Ou de Roncevaux seulement le roc concassé.
06:18 Publié dans Art Torrents Réticences | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.