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vendredi, 10 février 2006

Drogué

    Outre que je me suis traîné à mon travail pour diverses tâches vitement exécutées, et chez le docteur pour avoir un traitement contre cette *** de grippe, le temps passe lentement, douleurs oculaires quasi permanentes : ai-je si bien choisi que cela mes lectures du moment, quelques Microgrammes de Robert Walser, et Mason & Dixon de Thomas Pynchon (là, il faudrait une esperluette d'un autre style, pour respecter les idiosyncrasies typographiques de l'auteur) ? Oui, à n'en pas douter, car je ne peux pas vraiment me passionner (et donc oublier momentanément la fièvre) pour des lectures dites "simples".

C'est la spirale du drogué : j'ai besoin de doses de plus en plus fortes.

17:35 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

C'est terrible, la littérature, tout cela commence innocemment -- un bouquin ici et un poème là, histoire de se distraire, c'est bon, ça décontracte, et puis, on se paie un Flaubert ou un Balzac chaque semaine, c'est pas grave, ça fait du bien, et puis, on se réveille un jour en se rendant compte qu'on ne peut pas s'en passer, et ça devient pire...la nuit, on sort, on rôde, déguisé, en essayant de trouver une librairie qui serait ouverte, et puis, on finit par acheter deux petits romans au coin d'un gars habillé d'un imper louche...vient le jour, après s'être shooté deux ou trois Tolstoï tout en rêvant de plus, plus haut, plus fort, plus littéraire, qu'on se rend compte qu'on a un petit problème...

Écrit par : joye | vendredi, 10 février 2006

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