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dimanche, 26 février 2006

À la manière de l’Etoilé

    Lors de la quinzaine où vous fûtes absent, la demeure tomba dans le silence froid (9°). Vous revenez, plus pétri de doutes quant au sens de votre existence qu’au moment de partir, et pourtant, quoique accablé sous les tâches et travaux divers que vous devez accomplir, quoique vous ayez aussi décidé de ne pas laisser s’enfler ni s’enflammer ce carnet, afin de vous laisser la vie sauve et de rester cantonné, confiné dans ce confort monotone loin de l’écriture mensongère et songeuse, vous rêvez d’écrire, comme naguère, douze notes par jour, dont celle-ci, qui serait publiée dans la foulée, au beau milieu de la fournée. Ce beau mot de fournée d’ailleurs sied à votre emportement, à cet embrasement dès l’aube, car vous vous êtes levé, ce dimanche, comme les boulangers, pour mettre en route le four, pétrir la pâte, que sais-je encore de ce métier qui a quasiment disparu sous sa forme ancienne ?


Vous rêvez donc de coups d’éclat, de notules jetées tels des éclats de silex, et pourtant votre vie n’a pas retrouvé plus calme cours, n’était-ce qu’un très bref séjour dans une ville de moyenne montagne a pu vous permettre d’engranger quelques images qui pourraient, sinon racheter, du moins combler votre silence. Mais vos lecteurs, déçus, resteront prudemment muets, lassés de ce vouvoiement.

19:25 Publié dans 1295 | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

"de notules jetées TELS des éclats de silex", Musimasque, tu le sais.

Écrit par : Jacques Layani | dimanche, 26 février 2006

Muets ? C'est mal nous connaître... C'est pas parce qu'on n'a rien à dire, etc. (air connu)

Écrit par : fuligineuse | lundi, 27 février 2006

Les commentaires sont fermés.