mardi, 28 février 2006
Latte de banc graffitée
Sur le fond de verdure de la butte, je lisais tranquillement à la source des racines, songeant au long fouaillement des taupes, à l'alanguissement merveilleux des lombrics qui sont autant de tortillards échappés d'une rue en pente, et où se voient les costumes annelés de passagers en partance pour un morne bureau, lorsque je vis, presque stupéfait, l'éclat céruléen d'un bandeau net, qui abrite trois hiéroglyphes mystérieux, lesquels sont eux-mêmes accompagnés de fioritures et de brimborions déposés,
comme un pigeon travaille pour la postérité.
(Cette parenthèse finale compte comme une soustraction.)
19:19 Publié dans Soixante dix-sept miniatures | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Merci pour ton passage chez moi.
Trés beau tes écrits !
Écrit par : steph | mercredi, 01 mars 2006
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