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mardi, 28 février 2006

Russes, Arabes, Amérindiens

    C’est l’autre nom de l’autre, et c’est le Bourguignon. Une lèvre carmin chante de toutes ses dents.

“Il étudiait cette rigidité particulière au tissu des gens qui vivent en plein air, habitués aux intempéries de l'atmosphère, à supporter les excès du froid et du chaud, à tout souffrir enfin, qui font de leur peau des cuirs presque tannés, et de leurs nerfs un appareil contre la douleur physique, aussi puissant que celui des Arabes ou des Russes.
« Voilà les Peaux-Rouges de Cooper, se dit-il, il n'y a pas besoin d'aller en Amérique pour observer des Sauvages. » ” (Les Paysans, I, II)



Dans ce roman, d’ailleurs, le terme péjoratif dont les paysans affublent les Parisiens n’est autre qu’Arminac (souvenir des guerres médiévales opposant les Bourguignons aux Armagnacs !).

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