lundi, 06 mars 2006
Le lin est tiré
M. Laignaux, anciennement bouquiniste de son état, s'était reconverti dans la vente par correspondance, et avait chez lui tout un stock de produits divers, non seulement culturels (disques, livres et toute la lyre) mais aussi oenologiques, et autres. Il se trouvait, du coup, posséder tout un fatras qui occupait une grande partie de la pièce la plus vaste de son logement, et qui sera décrite bientôt. Il se trouvait surtout être l'un des habitants les plus sédentaires et les moins désireux de mettre le nez dehors de la cité bagnéraise, tempérament qui, allié avec une sympathie nullement forcée pour les idées politiques du Parti en question, avait fait de ses lares l'endroit idéal pour installer, moyennant un arrangement financier transparent, la permanence locale des rouges, comme on disait parfois encore en ces contrées.
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14:10 Publié dans Pauvres Pyrénées | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Bonjour MuMM
Il est fort intéressant de se ballader dans la tête des autres.....
Le blog est une nouvel instrument de bataille qui n'a pas encore fourbi toutes ses armes alors de la constance, encore et toujours
A+
Écrit par : lablonde | lundi, 06 mars 2006
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