dimanche, 05 mars 2006
Le vin est tiré
À Bagnères-de-Bigorre, au 15 de la rue de l'Horloge (qui s'appelle en occitan carréra deths Cauterers, afin de signaler au promeneur désorienté la direction de Cauterêts, station thermale chaude de nom mais froide de renom, aussi concurrente de Bagnères mais qui donna deux maires à la ville), se trouve une maison ancienne, coincée entre deux magnifiques demeures à balustres, colombages et repeints, et qui, ne payant guère de mine, ses volets d'un blanc sale, abrite pourtant l'essentiel du drame que l'on lira en ces pages. La porte, dont la peinture brune s'écaille et dont le verre cathédrale n'a pas connu, depuis belle lurette, le moindre coup d'éponge, semble plus inviter les ivrognes à y soulager leur vessie que les passants à y sonner. Pourtant, cette maison est l'une des plus fréquentées de cette ville riche en conspirations. Il s'y trouve, outre un salon et une chambre occupés par M. Laignaux, le bureau de la cellule locale du Parti Communiste Français.
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14:05 Publié dans Pauvres Pyrénées | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Pas de participants au Printemps des Poètes ?
On a envie de lire vos oeuvres.
Écrit par : honey | vendredi, 07 mars 2008
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