samedi, 11 mars 2006
Je soupire un lai
Il était sur la paille, et ça ne l'amusait pas, d'invoquer la Muse comme on supplie son banquier.
" Ô vous ! qui, recueillant ma première parole,
Au ménestrel quêteur glissâtes votre obole,
Je vous devais un hymne, et je soupire un lai.
Au poëte insolvable accordez un délai. "
(Hégésippe Moreau. "L'Apparition". O.C., Calmann Lévy, 1860, p. 60)
Ton monde vieillit, d'antithèses en apostrophes ; rien n'a plus de sens.
09:45 Publié dans Droit de cité | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
En lisant j'écoutais la douce musique des mots, cher musicien!
Trés joli texte et toujours d'actualité à mon sens...
Écrit par : steph | samedi, 11 mars 2006
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