dimanche, 02 avril 2006
Visions d’avril, 2
Folles et commis en tablier parlent russe.
De la fête frénétique asile de fous, la fille hystérique se jette dans le vide. À en attraper la jaunisse.
Je ne comprends pas ce que je vois.
Assis sur le grabat, le spectre oscille au rythme du pendule (sa douleur) ?
…
Elle, défunte nue, arrive au visage miroir lunaire, sans que l’éclipse totale du jour ne vienne émonder sa face. Je viendrai, bien sûr, je viendrai… Les voix se voilent, l’une à l’autre soustraites, comme si la trouée de lumière suffisait aux âmes pour s’invoquer.
Par l’oubli fermée, dans le cadre se fixe une longue suite de travées, ou de voûtes, ou de trouées de jour, de pourritures aqueuses qui dansent superfinement sur le fil tendu, funambule, de la toile.
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