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lundi, 03 avril 2006
Mon voyage en Ecosse
Il faut, tout comme un armorial, écrire ce texte, qui ne célèbrera pas seulement les barreaux rugueux de l'infini, mais aussi (mais surtout) les ciels aqueux de nos démences.
Une semaine sur l'île de Mull, une impression de bout du monde - encore, vingt-quatre ans après, le goût âcre du lait de chèvre en mémoire, et les folies dans les criques.
Nous sommes de ce même bois.
Le jade et le jaspe, dans vos contrées, on les admire.
19:50 Publié dans Soixante dix-sept miniatures | Lien permanent | Commentaires (0)
Malédiction (Dimanche 19 mars)
Dans la poêle posée sur la plaque électrique, les saucisses sont serrées comme des sardines et cuisent inégalement. Ce sont des chipolatas qui mêlent leur odeur aux fragrances des premières fleurs du printemps. Pourquoi donc faire cuire les choux ou les saucisses dans le jardin ? C'est la malédiction des cuisines américaines, le goût de l'herbe assaisonnée de gravier.
17:45 Publié dans 59 | Lien permanent | Commentaires (0)
« Un peu gay »
Mêlez l’encre bleue de vos rires,
amie, au rouge de mon sang
ridé de son inadvertance
ivre de senteurs automnales –
navré, votre rire appareille au large.
Manifestez vos évidences –
au tonneau du temps les poussières
riches de sens
apparaîtront
îles d’une lointaine mer
subterfuges pour aveuglés.
16:20 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (1)
Fléchette
Au début de l'acte I de l'Armide de Haydn, Rinaldo célèbre sa bien-aimée dans un vers renommé : "la mia tiranna". Dans la version enregistrée par le Concentus Musicus de Vienne sous la direction de Nikolaus Harnoncourt (Teldec, 2000), le livret propose, comme traduction, "celle qui me hante".
16:08 Publié dans MUS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : TRES GRANDE MUSIQUE
Ombre
En avril, la foudre épargne le grésil.
14:34 Publié dans Quel mois... | Lien permanent | Commentaires (1)
N
– Toi et ta manie d’écrire sur des cartes publicitaires…
– Toi et La Diseuse de bonne aventure…
– Toi et tes salamalecs…
Où je me rêve chantant Frizoschenia. (On se rapproche.)
13:34 Publié dans Arbre à came | Lien permanent | Commentaires (1)
Trompe l'Oïl
Pour ne pas me mettre en péril
En élaborant la charpente,
J'ai décidé (c'est puéril)
De prendre une toiture peinte,
L'échelle gracile évidente.
Tours, rue du Docteur Fournier. 2 avril 2006.
12:09 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (0)
12
Près de la gare de Tours
le vent violent souffle
un air de guitare
avec l’ardeur si terreuse
de la feuille racornie
07:10 Publié dans Tankas de Touraine | Lien permanent | Commentaires (0)