samedi, 08 avril 2006
Dans la barque de Dante
J’arrive près des rives bleues. Votre âme danse dans la brise. Comme je vous tiens au bras, c’est votre nez que j’oublie.
Vous montez enfin dans la barque – et grince encore le bois, souffle aux oreilles la vieille bise. Pas souvenir de votre beauté.
Une larme de lait dans la mug, un nuage passe. Dire que vous n’aimez guère le rembeng, et je vous suis au trot. Nous attendrons l’automne, Rembrandt, les feuilles de ton chevalet auroral.
15:20 Publié dans Soixante dix-sept miniatures, Sonnets de février et d'après | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Alighiéri,
est-ce dans
cette barque
que tu as péché
si
divinement ?
Écrit par : Béatrice | samedi, 08 avril 2006
Le présent est, éternellement, le temps du rêve (rêve au sens littéral, celui fait en dormant...)
Écrit par : fuligineuse | dimanche, 09 avril 2006
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