lundi, 24 avril 2006
Lacenaire s’avance et dit :
De grâce, écoutez-moi. Les gens de bien me font horreur. Lassé de répondre à leurs avances ludiques, je me suis dérobé aux gueulantes. Les cauteleux me foutent la gerbe, et c’est un long vomissement lactescent qui s’échappe de ma gorge larynx – force pépites de sang qui guettent !
J’ai nom Lacenaire, rien que ça, et j’ai le prestige des césures.
Si je crache à la face du roi, ce n’est pas par paresse, mais comme s’empressent les farceurs, les croquants, les épiciers, les philistins.
(8 avril, à Tours.)
21:05 Publié dans Sonnets de février et d'après | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
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http://babas.hautetfort.com/archive/2006/04/11/le-dernier-chant-p-f-lacenaire-1836.html
Écrit par : Antoine | mardi, 25 avril 2006
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