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jeudi, 11 mai 2006

Riante dessous

    La vérité vous rendra libres... (Elle est inodore, pourtant, cette fleur que je connus dans les bois de mon enfance...)

Autour de lui, avec son architecture capricante, s'étendait la nécropole d'où montait, quand il avait plu, une odeur de terre riche et, s'il faisait chaud, les fragrances entêtantes et capsicantes de ces fleurs vénéneuses qui croissent sur les tombes et que l'on nomme asphodèles. (J. Almira. "La concession", in Le Marchand d'oublies, p. 120)

 

Mais la littérature vous rendra chèvres. (Où poussent, partout, les fleurs de pierre sur les accents graves...)

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