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samedi, 20 mai 2006

VII. Les forains manifestent

    La main de Cicéron était portée par un bras d’une exemplaire fermeté, car Cicéron est l’un des rares orateurs romains à n’avoir jamais brassé du vent. Parfois, il suffit d’ajouter un car entre deux phrases indépendantes pour donner plus de nervosité et de bizarrerie à quelque chose de parfaitement banal. Les écrivains soucieux de plaire prendront garde de ne pas abuser de ce stratagème, qui n’est qu’un triste truc. À l’inverse, trop d’énoncés juxtaposés peuvent lasser et donner également l’impression d’un procédé stylistique routinier, à moins que l’effet accumulatif ne soit délibéré, comme dans le cas d’un grand poème burlesque et satirique.

Commentaires

Ciceron tel qu'il fut décrit par Sénèque ?

Écrit par : joye | dimanche, 21 mai 2006

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