mardi, 20 juin 2006
Fatrasie
Elles auront pleuré les larmes de leur corps.
Du sable, du sel.
Le temps du coucher, quelques mots jetés.
Une chenille d'Australie qui porte, sur sa tête, une couronne, ou plutôt un cimier fait de ses différentes mues passées. Son nom...? Je ne m'en souviens pas.
Il y eut des contrées sauvages, sous leurs yeux.
Elles ont pleuré pour rien.
Du sel, du sable la nuit pour s'endormir.
Quelques phrases s'envolèrent le long des paupières, avec les pierres du chemin.
Il est prudent, cet homme.
Vrombissent les mouches.
Sable sous les racines du saule.
On pleure toujours pour rien.
19:35 Publié dans Unissons | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Sel des larmes, sel de la terre. Ce rien pour lequel on pleure, est-ce si peu ? C'est tout.
Écrit par : fuligineuse | mercredi, 21 juin 2006
Ce doit être une maladie :
*Le Sel de la terre* : Edouard Glissant.
*C'est bien* (< c'est tout) : Nathalie Sarraute.
Etc.
Écrit par : MuMM | mercredi, 21 juin 2006
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