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mercredi, 28 juin 2006

Envoûtement

Dans le seau du sommeil vos larmes tourbillonnent

Une boue asséchée entrave vos ardeurs

Le fard délavé sonne un réveil sans valeur

À travers les volets blancs le soleil rayonne

Vous ne vous lèverez pas pour cet emmerdeur !

 

Du regard toutefois nous vous déshabillons

Drapée dans la douleur qui vous sert de demeure —

Si à vous reluquer je passais ce quart d’heure

Au lieu de composer ces vers d’écrivaillon ?

 

Vous pleurez doucement et moi je vous regarde

Dehors il pleut des chiens et quelques hallebardes

Votre fard délavé noircit les volets blancs,

 

Et je me sens pressé de sentiments troublants

Venez me voir que je vous rhabille et vous farde.

 

Commentaires

Perfection.

Très, très, très beau.

Chapeau bas

et bottes de melon.

Écrit par : joye | jeudi, 29 juin 2006

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