vendredi, 30 juin 2006
À une princesse de conte
Votre tablette est de guingois
Allez au bal des coccinelles
Vous êtes la biche aux abois
Qui guette la marée au Gois
Avec d'étranges sentinelles
Le jardin n'est pas de plain-pied
Son herbe fait des rondes-bosses
Le tabouret est un trépied
D'où je pourrais vous épier
Princesse dans votre carrosse
Dans la haie se meurt une ronce
Allez au ballet des phalènes
D'un vigoureux coup de semonce
Vous redevenez pierre ponce
Auprès du fleuve qui se traîne
Et n'est magique pas une once
08:17 Publié dans Odelettes d'été | Lien permanent | Commentaires (0)
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