mardi, 04 juillet 2006
Samsara 696
La chatte noire de la courette sautille et bondit pour attraper un bourdon (une grosse mouche, peut-être ?). Dans le jardin, à l’arrière, le chat noir et blanc a sa place attitrée, son lit de menthe au pied du prunier. Je choisis d’écrire chatte et chat, indifféremment, arbitrairement. Toutes les combinaisons imaginables sont possibles.
Si t’es foutu, morfondu
Comme une vieille violoncelle
(Dick Annegarn. “L’homme de l’aube”)
Bien entendu, le philosophe vagabonde, divague, sautille lui aussi à la recherche d’articulations conceptuelles inouïes, et l’écrivain se noie à force de plonger pour aller chercher, tel Robert Caillet sans domicile, des piécettes dans le Doubs. (Mais ces piécettes sont aussi, s’il y prend garde, des pépites.)
16:40 Publié dans Droit de cité | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Mon prof de français au lycée nous a dit de ne jamais dire "chatte" mais sans expliquer pourquoi ! Et moi, tellement naïve, je n'avais pas pensé à demander pourquoi. Heureusement pour lui, sans doute... ;-)
Il n'a pas voulu non plus nous expliquer à quoi servaient les bidets, en nous disant de demander à nos mères.
Vé-ri-dique.
Cela dit, je trouve le nouveau en-tête ici ravissant !
Écrit par : joye | mardi, 04 juillet 2006
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