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samedi, 26 août 2006
Verticales, 2
Canards épars sur le ponton,
Pelotes lancées contre le fronton,
Pibales adossées au pilier -
Ces nuées, vous les avez crues.
Si la Charente s'élève ne serait-ce qu'à 4,30 m, riverains, vous voilà mal embarqués.
16:05 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (0)
Foghorn
Un signal de brume alerte la belle-fille.
11:11 Publié dans J'Aurai Zig-Zagué | Lien permanent | Commentaires (1)
César Aira ira à la césure
Dormez sur les toits, criez la joie des sphères à la face des gouffres. La mélasse guette d'autres larmes, d'autres printemps, et des gymnases effondrés sous le poids des bombes.
Dancing, vu hier, est un film curieux, qui fait se rencontrer des recherches plastiques nettement contemporaines, des cadrages plutôt baroques (dans une veine proche de Greenaway et de Vermeer) et un tissu narratif hérité du Horla. Bien sûr, on ne compte plus les "réécritures" (ni les interprétations) du Horla.
Je voudrais, écrit César Aira, m'installer six mois à Lahore et réécrire plusieurs nouvelles de Maupassant. Je ne veux pas entendre parler des ces petites-filles d'Emma Bovary, ni des ces Monsieur Bovary dont on nous rebat les oreilles, écrit César Aira. Les chaloupements dorés des cordes de Marc Buronfosse font languir même les nuages, écrit César Aira, à Lahore.
Sur la pochette du premier disque enregistré par Bojan Zulfikarpasic en leader, Marc Buronfosse est le seul à ne pas sourire, mais à affronter le regard du photographe, mi-serein mi-inquiet. Les sourires et rictus de René "Bear" n'ont rien de commun avec l'univers débridé mais sans folie qui se dessine dans Mashala ou dans Ginger Pickles, écrit César Aira, devenu, à son insu, critique de jazz et vidéaste amateur.
09:49 Publié dans Âcres fins | Lien permanent | Commentaires (6)
Grotesques d'Arthous, 1
Priez pour nous, pauvres jumeaux.
(Bassine, radeau, dames, drames solitaires.)
05:10 Publié dans Cardadrab | Lien permanent | Commentaires (0)