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lundi, 28 août 2006

L'émissaire Astolphe Sijouvray

[Précédents chapitres : I et II]

 

    JE suis venu pour empuantir ta demeure !!!

Le sieur Astolphe ayant ainsi tonné, cela m'étonna. Il tourna les talons, et je rangeai dans mon réfrigérateur la trentaine de kilos fromagers.

Commentaires

Ah, c'est le retour ? Il était sorti de ma mémoire...

Écrit par : tinou | mardi, 29 août 2006

Mais non de la mienne. Affaire à suivre (demain).

Écrit par : MuMM | mardi, 29 août 2006

Astolphe Sijouvray ? Depuis quelques temps, je me balade sur Touraine Blogs et j'ai bien cru y lire différents commentaires rédigés par un monsieur portant ce nom, du moins le nom de famille; commentaires d'ailleurs avec lesquels j'étais plutôt d'accord. Est-ce de la même personne dont vous parlez tous deux ?
Sur ce, bonne journée.
Lili

Écrit par : lili | mercredi, 30 août 2006

Le texte (court) ci-dessus est le 3ème chapitre d'un roman en cours (publication du 4ème dans quelques heures d'ailleurs (il est 16 h 55 lorsque j'écris ces lignes)), dont le héros éponyme se nomme Astolphe Sijouvray. Toute ressemblance avec un internaute tourangeau serait purement fortuite.

Écrit par : MuMM | mercredi, 30 août 2006

> Tinou

Vu l'empressement que vous mettez à rappeler mon prénom ridicule dès qu'apparaît, sur un blog ami, mon patronyme caprin (comme ce fut le cas chez Zozor le 18 août dernier), et vu les encouragements frénétiques que vous avez prodigués au sieur Guigui dès qu'il a entamé son amusant récit mettant en scène un personnage plus que risible censé me correspondre, je me permets de mettre un peu en doute, au risque de paraître m'accorder plus d'importance que je n'en ai réellement, votre affirmation selon laquelle j'étais sorti de votre mémoire. J'ai eu beau, naguère, m'expliquer en long et en large sur le premier commentaire que je vous avais adressé et en reconnaître la grande maladresse (ma remarque sur le trait d'union de Saint-Flovier était effectivement superflue, pourrais-je ajouter, de même que la fin de mon laïus était par trop ambiguë pour être jugée, semble-t-il, inutilement agressive), je ne peux malgré tout que constater que vous avez la rancune tenace. La dernière manifestation à ce jour de ce bel état d'esprit étant d'ailleurs constituée par cet oubli affiché, et se voulant sans doute plein de mépris, pour un importun aussi insignifiant que moi. Il est du reste préférable, à ce qu'on prétend, d'entendre dire du mal de soi plutôt que d'être ignoré. Je ne vous cacherai pas cependant que je préférerais nettement quant à moi la seconde de ces solutions. Mais, comme vous le fîtes vous-même avec mes propos lors de notre échange passé sur votre blog, peut-être interprété-je de travers votre phrase laconique et, me semble-t-il, lapidaire...

> MuMM

Ressemblance fortuite... Vous ne manquez pas d'humour, mon cher, quand on sait que mon nom n'est guère porté par plus de vingt personnes en France et que, pour mon infortune, je dois être le seul en Touraine, sinon dans tout le Val de Loire, à être prénommé de la sorte. Demandez à n'importe lequel de vos amis, quand bien même s'appellerait-il Jean Martin ou Bernard Durand, ce que cela lui ferait de voir, sans qu'il n'ait rien demandé, ses nom et prénom utilisés aux seules fins d'amuser la galerie. Je doute que cela le fasse rire plus de deux semaines.

Cela dit, je suis injuste car il me faut bien reconnaître que votre trouvaille m'a littéralement laissé sur le cul quant à moi : associer C*** (qui, par un génial glissement sémantique puissamment original est implicitement devenu chevrou) au munster, voilà qui devrait m'obliger à rendre les armes sur-le-champ, d'autant, je l'avoue, que j'ignorais qu'il y eût combat (de même, du reste, que j'ignorais que le munster fût un fromage de chèvre). Il faut dire, pour demeurer dans ce registre militaire, que mon nom n'avait jamais donné lieu à une telle saillie depuis l'époque héroïque de mon glorieux passage chez les hommes des casernes. De fait, force m'est de reconnaître que, grâce à vous, se trouve désormais enfoncé le « T'es bien bougon, C*** » que j'avais un jour entendu dans la chambrée, surnageant au-dessus des habituelles plaisanteries graveleuses à base de boucs ou de légionnaires en rut, et dont je pensais naïvement que jamais un tel trait d'esprit à propos de mon patronyme ne pourrait humainement être dépassé (et ce, bien que mon compagnon d'armes, en même temps que d'infortune, auteur du jeu de mot précité fût, autant que je me souvienne, peintre en bâtiment – autant dire, pour vous, un esprit simple, pour qui Gainsborough eût par le fait sans doute plus évoqué un chanteur alcoolique qu'un lointain collègue dans le maniement du pinceau).

Mais bon, j'ai l'air, comme ça, de vous en vouloir mais je serai malgré tout plus indulgent que je pourrais l'être, tant il est vrai que je n'ai pas été confronté à ces envolées spirituelles à propos de mon nom durant la période la plus critique de mon existence, la marque de fromage précitée ayant quand même eu le bon goût d'éclore dans les rayons de nos supérettes d'outre-Vienne après que mon enfance se fut achevée. Car, croyez-moi, c'était déjà assez pénible comme ça de se faire appeler Adolf! (notez bien le point d'exclamation car j'y tiens) durant toute sa scolarité – alors que je n'ai jamais porté la moustache ni de brassard, que je n'ai jamais eu de berger allemand et que je n'ai pas même été scout – si, en plus, il avait fallu dans le même temps se faire qualifier de bonne pâte ou recevoir de fines plaisanteries sur la taille de son bâton, la situation n'aurait pas été tenable.

Par contre (eh oui, je suis, faute de mieux, un partisan du « par contre ») je me révèle, pour la raison exposée ci-dessus, bizarrement presque plus susceptible à propos de mon prénom, auquel il serait cependant plus qu'abusif de dire que je suis attaché. Il est pourtant un fait – votre sagacité mérite d'ailleurs d'être ici saluée comme il se doit – que c'est un prénom rigolo... Cela devrait donner tous les droits, non ? Pas vraiment, à mon sens, mais c'est parce que je dois être un peu susceptible. J'ajoute que je suis heureux malgré tout de vous avoir fait connaître un nouveau prénom, pour, apparemment, votre plus grande joie, car, pour fin lettré que vous êtes, vous n'aviez visiblement jamais entendu parler du Roland furieux ni des Lettres de Russie.

En conclusion, je vous rassure, je ne m'abaisserai pas au ridicule qui consisterait à engager des poursuites pour diffamation ou quelque plaisanterie de ce genre. Non seulement je n'ai pas l'esprit procédurier mais encore, contrairement à vous sans doute, je n'ai pas les moyens de jouer à ce petit jeu. Ma réplique pourrait prendre la forme, si vous y consentez (car je demande toujours avant pour ma part), d'un petit texte vous mettant en scène, sans la moindre outrance cependant. Pour cela, il faudrait que, moi aussi, je me crée mon blog, ce qui m'emmerde un peu mais m'éviterait quand même de continuer à jouer les coucous chez les uns ou les autres. Autant dire que vous pouvez encore dormir tranquille pour un petit bout de temps.


> Lili

Il ne vous aura sans doute pas échappé – le fait d'être devenu en aussi peu de temps un sujet de plaisanterie le montre de façon on ne peut plus éloquente – que je suis assez con. Aussi ne puis-je m'empêcher, malgré la sympathie qui me semble émaner de votre commentaire, de vous signaler que le « quelque » de « depuis quelque temps » s'écrit sans S final. Eh oui, on ne se refait pas. Merci quand même à vous. Toutefois, si j'en juge par votre prénom, ne seriez-vous pas quelque parente venue au secours de ce grand nigaud d'Astolphe encore empêtré dans l'un des ses habituels autant qu'insondables pétrins ? (És tu a cabra ruça jovem, autrement dit ?)

Écrit par : C*** | jeudi, 31 août 2006

Cher Astolphe,

j'avais pourtant écrit, lors du premier texte de cette romance, combien j'étais admiratif des personnes qui avaient la chance de porter un prénom rare, et surtout d'avoir un prénom de huit lettres suivi d'un nom de neuf. (Voir chapitre I)
Sachez que j'apprécie infiniment votre style, quoique j'aie pu trouver, au départ, votre intervention sur le blog de Tinou un rien déplacée et hautaine. Aussi est-il évident que je n'ai jamais cherché à memoquer, en aucune façon, de vous, ni de votre nom. Je le porte aux nues, en quelque sorte, dans un texte de fiction... et je serais tout à fait heureux s'il vous prenait l'envie de pareillement honorer mon vrai nom (auquel cas je publierais votre texte tel quel sur mon autre blog, celui qui sepublie sous mon vrai nom). Croyez que ce n'est une promesse ni de Normand, ni de Gascon, et que, si je vous dois ce droit de réponse, le sens du devoir s'efface encore devant le plaisir...

Bien à vous,

Écrit par : MuMM | jeudi, 31 août 2006

Deux espaces (féminines) manquent dans la réponse ci-dessus... Saurez-vous les retrouver ?

Écrit par : MuMM | jeudi, 31 août 2006

J'ajoute encore (car il me prend tout de même quelques chatouillis à lire quelque saillie hautaine dont vous ne pûtes retenir le jet) que je connaissais fort bien votre prénom avant de croiser vos érudites élucubrations ès les pages parcheminées de la Toile, et ce notamment grâce à l'Arioste, évidemment, mais surtout via Vivaldi et les merveilleuses arias de l'*Orlando furioso* (dont je vous recommande l'enregistrement chez Naïve).

Écrit par : MuMM | jeudi, 31 août 2006

Je m'en doutais bien mais j'étais à court de mesquineries... (celle-là était d'ailleurs d'autant plus belle que, des deux ouvrages que j'ai pris soin de citer, je n'ai lu pour ma part que celui du marquis de Custine). Tiens, une autre en passant, d'ailleurs : votre « ès les » ne me paraît pas des plus catholiques, mais ce n'est qu'une intuition.
À part ça, va pour l'utilisation d'Astolphe, mais Astolphe C***, avouez que ça fait un peu beaucoup quand même...
J'ajoute pour finir (car ma hâte à vous répondre me fait quelque peu empiéter sur ma pause-déjeuner, alors même que je me dois d'engloutir en cette ultime journée d'août ces deux escalopes de poulet dont la date de péremption a sonné ces derniers jours), j'ajoute pour finir, disais-je avant cette parenthèse incongrue, que l'offre que vous me faites d'héberger le modeste écrit dont j'ai cette nuit entamé la rédaction, avec pour corollaire force bâillements ce matin à mon bureau, vous honore grandement.
Je ne sais cependant si je dois accepter cette proposition, sauf à sensiblement émousser certaines des piques que, sans véritablement vous connaître, je vous réservais, et sauf à entrer quelque peu (c'est le deuxième « quelque peu » que j'emploie mais je promets de ne plus céder ici à cette facilité) en totale contradiction avec les griefs que je vous ai adressés cette nuit.
Autrement dit, une fois n'est pas coutume, il faut que je réfléchisse.

P.S. : Que mon intervention initiale sur le blog de dame Tinou ait pu sembler hautaine me désole au-delà de ce que je pourrais dire. Je n'y vois quant à moi que la confirmation que le second degré que je m'évertue à mettre dans mes écrits a de plus en plus de mal à passer. Il faudra sans doute que je m'améliore.
P.S. bis : Vivaldi, c'est pas le type dont on entend la musique quand on appelle la Sécurité sociale ?

Écrit par : C*** | jeudi, 31 août 2006

Vivaldi, ouais, mais l'été seulement !

Sinon, pour la publication de votre opus que je devine bien écrit (même si on vous sent un rien vanné en découvrant sous votre plume un affreux solécisme : "ces derniers jours" au lieu de "ses") à vous de voir... Je peux aussi remplacer, dans le récit de fiction en cours, toutes les apparitions de votre nom par A*** C***, le sieur C***, etc. Ne croyez pas que je sois insensible au caractère piquant, voire blessant à la longue, de ma vanne...

No hard feelings, I hope, as Britons say.

Écrit par : MuMM | jeudi, 31 août 2006

Voyez comme je suis : je m'enflamme durant la nuit, à grand renfort de souvenirs d'enfance à la limite du soutenable, de relations effroyables d'expériences de chambrées bidassières d'après concours de pets et, pour finir, de menaces à peine voilées de rétorsions à (faible) prétention littéraire contre ce que j'estime alors être une mise en boîte caractérisée de mon humble personne, et je suis pris de remords, dans la journée qui suit, en me découvrant soudain à l'origine d'une proposition d'auto-censure de la part de celui que j'accusais à demi-mots, quelques heures plus tôt, de vouloir jeter le discrédit sur moi...
En résumé, votre initiative de masquer mes nom et prénom dans la suite de votre amusant feuilleton, tout en me causant, je ne le cacherai pas, un réel soulagement quant à la bonne volonté dont vous savez manifestement faire preuve*, me pose comme qui dirait un problème de conscience. En effet, même si j'estime toujours avoir eu quelques bonnes raisons dans cette affaire de faire entendre ma protestation courroucée au sujet de la durée passablement excessive à mon goût de cet exercice qui, au départ, m'avait, comme tout le monde, bien fait rire, je n'en suis pas moins conscient que votre feuilleton perdra forcément de sa saveur si le lecteur se voit contraint de suivre les tribulations d'un personnage quelque peu désincarné du fait de la perte de son état civil (cela dit sans pour autant mésestimer la dimension proprement durassienne que pourra acquérir votre texte à cette occasion). Or, après avoir fait figure, il y a quelques jours, au cours d'une incursion sur le blog du sieur Zorglub, d'ennemi de la liberté d'expression sur le ouèbe auprès d'internautes, dirons-nous, très à droite, je m'en voudrais de passer à nouveau pour un censeur, à propos, cette fois, d'une création littéraire, qui plus est humoristique.
Le compromis que je peux juste vous soumettre consisterait, tout en gardant le prénom d'Astolphe (qui, après tout, ne m'appartient pas, pas plus dans sa version française que dans celles, pour faire vite, plus méditerranéennes), consisterait, disais-je, à changer le patronyme de votre personnage. Je fais confiance à votre imagination pour trouver une pirouette autorisant un tel rebaptême, si vous me passez ce néologisme. Tout cela pour vous dire que si je ne vois aucun inconvénient dans votre proposition de désigner mon homonyme par ses initiales, je n'en vois guère non plus à ce que vous en fassiez un Astolphe Chabroux, Cabrette ou tout autre nom à votre guise mais somme toute suffisamment différent du mien pour ne pas me donner l'étrange sensation de devenir le héros d'aventures que je ne vis pas.
J'ajoute que ma tolérance est d'autant plus grande en l'espèce que vous n'avez pas non plus réellement attenté à mon image jusqu'à présent, même si, je l'avoue, j'ai selon toute évidence mal interprété le sourire effrayant que vous prêtiez au sieur Astolphe dès le deuxième épisode de votre feuilleton, et me suis subséquemment attendu depuis cette date à « me » voir dépeint tôt ou tard avec une peau vérolée, une haleine d'iguane ou des penchants nécrophiles... Petite paranoïa bien compréhensible après tout.
Je ne vous quitterai pas sans faire une petite remarque sur la faute d'orthographe que vous pensez avoir relevée dans mon texte de ce midi : c'est bien l'adjectif démonstratif « ces » que j'avais en tête lorsque j'ai évoqué, dans une écriture un peu à la va-vite, je vous le concède, les « deux escalopes de poulet dont la date de péremption a sonné ces derniers jours ». Les derniers jours en question n'étaient en effet nullement dans mon esprit le complément d'objet du verbe sonner mais bien plutôt ce que l'on appelait, si je me souviens bien des cours de grammaire autrefois prodigués par mes instituteurs, un complément circonstanciel de temps. Sans doute n'avez-vous pas voulu enfoncer le clou dans votre message de réponse mais la phrase, telle que vous l'avez entendue, a dû vous sembler pour le moins bizarre puisque l'emploi de l'adjectif possessif « ses » aurait signifié que l'arrivée de la date de péremption de mes deux escalopes avait sonné les derniers jours du poulet, alors même que celui-ci, dont rien n'indique par ailleurs que les escalopes émanaient bien toutes deux de sa carcasse, était mort bien avant que n'arrive cette date (du moins est-ce à espérer pour lui). Je vous accorde toutefois que cette phrase, dont je dois reconnaître qu'elle ne me donnait pas satisfaction lorsque je vous ai envoyé mon texte, péchait, là encore, par son ambiguïté. Il aurait en fait fallu rien moins qu'une virgule après le mot « sonné » pour ne pas risquer de lui donner un sens qui n'était pas le sien. Je ne savais pas en fait comment introduire ma date de péremption : une date arrive ? intervient ? se produit ? Je n'en sais toujours trop rien en fait, et c'est bien pour ça que j'ai choisi, par défaut, d'employer le verbe « sonner ». Cependant, si je devais réécrire ma phrase, elle deviendrait quelque chose dans ce genre : « ... ces deux escalopes de poulet dont la date de péremption a, ces derniers jours, sonné de bien inquiétante façon ».
Mazette ! Mon développement sur mon histoire de poulet tient bientôt plus de place que ma mise au point sur l'emprunt de mon nom... Faut-il y voir une crainte maladive de ma part d'être pris en défaut en matière de syntaxe ? Je ne saurais trop dire. Je vous rassure en tout cas, je ne veux en aucun cas sous-entendre par là que je serais à l'abri de la moindre faute. Le fait est que le seul avantage que j'ai sur vous en la matière est d'avoir considérablement moins écrit sur les blogs, ce qui réduit par là même les risques de subir les foudres de maniaques dans mon genre.
Sur ce, il faut que je dorme car mon chef bien-aimé risque, sinon, de me faire les gros yeux demain à mon bureau.

*Sans vouloir vous passer de la pommade, j'ai pu constater sur votre blog, à l'occasion notamment d'un intéressant échange avec le susmentionné sieur Zorglub sur le film de Sofia Coppola « Lost in translation », que vous ne craigniez pas en effet de vous avouer convaincu par votre interlocuteur, quand bien même vous ne partagiez pas son point de vue initialement. Or, sur les blogs ou ailleurs, une telle attitude me semble plutôt être l'exception.

Écrit par : C*** | vendredi, 01 septembre 2006

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