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mercredi, 06 septembre 2006
Où que tu ailles...
C'est un long texte un très long texte que je pourrais écrire un long texte pour clore la journée saluer le coucher du soleil un long texte en lieu & place des milliers des millions d'autres très beaux textes et par là j'entends d'autres textes qui seraient très beaux alors que celui-ci n'est qu'un long texte lamentable oui un long texte trop long texte en lieu & place des centaines de textes qu'il me reste à retrouver à recopier à inventer à écrire un long long texte comme une longue fuite en avant la lâcheté de mes commissures un très long texte puisqu'il ne raconte ne dit rien tourne en rond un long texte qui ennuie désarçonne agace surtout agace puisque ce texte est long dès le premier mot il était très long puisque l'auteur en avait décidé ainsi et même s'il s'en était tenu aux quatre premiers d'une certaine façon ce texte eût été long très long trop long long long chemin comme une fuite en avant de lâche bavant des commissures à force de renâcler devant la tâche à force d'ahaner ses longs textes et donc ce très long texte dont je ne sais pourquoi je l'ai commencé si ce n'est pour m'occuper peut-être et dont je sais encore moins comment il finira ni quand il finira lâchement je me défilerai jusqu'à ne pas l'écrire si long que cela puisque j'ai déjà expliqué que ce texte qui ne raconte rien paraîtra toujours long même s'il est très court ce qu'il n'est déjà plus et même s'il est court ce qu'il est encore mais enfin même s'il est de longueur moyenne il sera toujours moins que médiocre et plein de longueurs il est plutôt la longueur et je me languis d'un beau texte d'un très long ou très court texte qui au moins ne serait pas d'une totale vacuité si je dois l'avouer et donc il paraîtra trop long bien trop long et ainsi s'accomplira la prophétie des quatre premiers mots de ce texte décidément très long dont je ne sais comment ni quand il finira si tant est même puisque je n'en sais rien si tant est que puisqu'il est long très long trop long si tant est disais-je avant cette avalanche d'incises que ne marque même pas la moindre parenthèse comme l'on s'est aperçu depuis longtemps que la ponctuation empêchait de se concentrer sur l'écriture preste qui va son cours et donc ce très long texte est très long lui dont je ne sais comment ni quand il finira si tant est même qu'il finisse à moins de considérer que ce premier fragment qui peut-être bientôt s'achèvera est le très long texte et que donc en ce sens tout a une fin même ce très long texte dont je viens d'avouer que ce paragraphe n'est qu'un premier fragment si tant est même que ce très long texte et non le paragraphe
finisse
22:20 Publié dans Très long texte | Lien permanent | Commentaires (3)
Venelle des Hospitaliers
Une pinte d'eau fraîche (glaçonnée) posée près de moi, je me repose un peu avant de me remettre au travail.
Saint-Just, 17 août 2006.
20:05 Publié dans Rues, plaques, places | Lien permanent | Commentaires (0)
7.
Le soleil suffit à déclouer mon cercueil. Morbid kid.
Laurent m’a tenu la jambe pour me parler des Bienveillantes en me soufflant la fumée de sa clope au bec. À l’aller, dans le bus 11, il y avait une jeune fille blonde vêtue d’une robe rose très courte, sac à main et tongs assortis ; je l’ai revue une heure plus tard place de Châteauneuf ; elle était accompagnée.
Au retour, dans le bus 8, je lisais Ars grammatica.
18:39 Publié dans Soixante dix-sept miniatures | Lien permanent | Commentaires (0)
31.
Le soleil brûlant suffit à déclouer mon cercueil. Morbid kid.
Laurent m’a tenu la jambe pour me parler des Bienveillantes, un roman qu’il trouve médiocres et même douteux, en me soufflant la fumée de sa clope au bec. À l’aller, dans le bus 11, il y avait une jeune fille blonde vêtue d’une robe rose très courte, sac à main rose et tongs assortis, que j’ai d’ailleurs revue une heure plus tard place de Châteauneuf, accompagnée d’un brun mal rasé et portant beau.
Cette propriété, pourtant, est plus délabrée, paraît plus petite que celle appelée Les Petits Ciseaux – son bois fané.
Au retour, dans le bus 8, je lisais Ars grammatica.
17:40 Publié dans YYY | Lien permanent | Commentaires (0)
19. Les Grands Ciseaux
Le soleil brûlant suffit à déclouer mon cercueil. Morbid kid. Laurent m’a tenu la jambe pour me parler des Bienveillantes, qu'il trouve médiocres et même douteuses, en me soufflant la fumée de sa clope au bec. À l’aller, dans le bus 11, il y avait une jeune fille blonde vêtue d’une robe rose très courte, sac à main rose et tongs assortis, que j’ai d’ailleurs revue une heure plus tard place de Châteauneuf, accompagnée d’un brun mal rasé et portant beau.
Cette propriété, pourtant, est plus délabrée, paraît plus petite que celle appelée Les Petits Ciseaux – son bois fané.
16:41 Publié dans MAS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne
Neuf-cent soixante deux ans
En septembre 1044, une émeute contre le clan Tusculanum, menée par les Stephani — une branche des puissants Crescentii, rivaux des Tusculani — força Benoît IX à fuir Rome.
12:00 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0)
Orson Roubaud, opus 22 AUTOBUS 1
En 1998, Matthieu B., que je perds de vue, voulait écrire un roman, L'Insu portable.
“L’autobus est plein. Tous les voyageurs parlent sur leur téléphone portable. Sauf un. Silencieux. Une place vide à côté de lui. OR s’assied, lui parle. Il ne répond pas. Il est mort.” (Nous, les Moins-que-Rien, Fils aînés de Personne, p.226)
Parler sur : "j'ai du mal".
10:44 Publié dans Droit de cité | Lien permanent | Commentaires (0)
Sérénité glaçon
Sérénité, ne me fais pas faux bond
Dans le feu de l'action rends-moi froid comme un glaçon
Faouzi Tarkhani
03:40 Publié dans Droit de cité | Lien permanent | Commentaires (2)