lundi, 11 septembre 2006
Clermontueuse
Personne ne rêve autant que l’hirondelle, quand elle vole des jours durant, des heures durant, des nuits durant, gobant moustiques, luttant contre les vents, et qu’elle revoit ce coin de poutre, cette resserre où elle retapera – de boue séchée volée dans les marais, de fils de couleur trouvés dans les parterres – le nid de l’année passée, tant et si bien qu’elle ne songe plus qu’à cela, même prise dans les vents les plus violents, même au-dessus de l’océan, ce désert d’eau, et que tout son voyage est un rêve, comme jamais d’autre il n’y a.
21:12 Publié dans 410/500 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
bien dit,
bien sûr
l'hirondelle
et son nid .
Écrit par : if 6 | mercredi, 01 novembre 2006
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