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lundi, 23 octobre 2006

Samedisques

    En écoutant la IVème des Sonates à Pisendel de Vivaldi ( dans l'interprétation du Boston Museum Trio, HMA 1901088), après avoir expédié quelques courriers électroniques de nature professionnelle, je prends quelques minutes pour grattouiller ici quelques touches de mon précieux clavicorde, et, à défaut de vous entretenir, ces temps-ci, de mes lectures ou de mes enthousiasmes musicaux ou esthétiques divers, dresser la liste des disques que j'ai achetés lors de mon bref passage dans la capitale samedi, au cours de fourragements frénétiques dans les caisses d'occasion de ce temple de la perdition qu'est le grand magasin Gibert Joseph (avec interversion du nom et du prénom, s'il vous plaît) :

  • Olivier Messiaen. Turangalila Symphony. (Toronto Symphony, Seiji Ozawa, J. et Y. Loriod)
  • Albert Roussel. Symphonies n°s 3 et 4. Bacchus et Ariane. (Orchestre Philharmonique de Radio-France, Marek Janowski)
  • Johannes* Brahms. Oeuvres complètes pour piano solo et Concertos pour piano. (Idil Biret)
  • Henri Dutilleux. Symphonie n°2, Métaboles, "Ainsi la Nuit". (interprètes variés, Erato Classics)
  • Wilhelm Kempff**. Trio et Quatuor op. 15. (interprètes variés, Arte Nova 1995)
  • Sylvus Leopold Weiss. Sonates pour luth. (Robert Barto, Naxos 1997)

 

Il y a aussi du jazz :

  • Coulon Cerisier invite Padovani. Bleu comme le ciel. (Zimpro, 2004)
  • Brad Mehldau. Live in Tokyo. (Nonesuch, 2004)
  • Vienna Art Orchestra***. 20th Anniversary. (Coffret de 3 CD, Amadeo 1997)

 

* Du côté des livres, autre lieu de perdition où une nouvelle fois je me suis perdu****, j'ai feuilletté le dernier ouvrage de Jean-Loup Chiflet, qui a cherché à faire ses Miscellanées de Mr Schott à lui. Tout cela est totalement vain, superficiel, sans âme même. Je me rappelle avoir parcouru du regard une page où Chiflet a dressé la liste des prénoms d'artistes célèbres dont on ne connaît généralement que le patronyme. Brahms doit en faire partie, je pense.

** J'ignorais qu'il fût aussi compositeur. J'ai acheté le disque, d'abord parce qu'il coûtait trois fois rien, et ensuite parce que Wilhelm Kempff est mon interprète favori des Variations Godlberg (oui, même devant Glenn Gould).

*** J'étais très heureux de trouver ce coffret, car les disques du VAO sont introuvables en France, en général. F.B.-S., ami de Beauvais perdu de vue, hélas, et grand amateur de jazz, m'avait fait découvrir leur disque d'hommage à Dolphy*****, qui figure dans ce coffret !

**** Je me suis perdu pour de bon, car je cherchais les livres en anglais au 4ème étage, où ils étaient encore la dernière fois que où je suis allé chez Gibert Joseph (l'interversion, j'y tiens!), mais qui****** ont maintenant (et depuis très longtemps, sans doute) déménagé dans un recoin du premier étage.

***** L'autre soir (jeudi), au concert de jazz, à la pause, j'ai discuté avec une jeune femme, qui m'a confié aimer beaucoup ce concert du sestet Mingus Dynasty mais n'avoir jamais entendu parler de Charles Mingus auparavant. Cela m'emplit de joie de penser qu'il n'y a pas, dans les salles de concert, que des professionnels ou de froids habitués. Cela dit, écoutez Mingus et Dolphy ! (Ils ont même joué ensemble...)

****** Syntaxe audacieuse / hasardeuse / désastreuse ?

 

09:59 Publié dans Unissons | Lien permanent | Commentaires (3)

Commentaires

Quelle magnifique idée un clavicorde!!! J'y pense depuis quelque temps. Pour le moment je n'ai qu'un adresse d'un constructeur à Florence, dont il y a un clavicorde au conservatoire. Et votre précieux instrument vient d'où?
De M. Brahms j'adore op.118 pour piano.
De M. Kempff, peut-etre vous aimeriez savoir qu'il a vécu au sud d'Italie.

Écrit par : patricia | lundi, 23 octobre 2006

Bien entendu, je n'ai pas de clavicorde ;)

Écrit par : MuMM | mardi, 24 octobre 2006

Pourtant vous prenez quelques minutes pour grattouiller là quelques touches.

Écrit par : patricia | mardi, 24 octobre 2006

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