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lundi, 06 novembre 2006

Groupe & ombres, version 547/656

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    Comme le ciel parfois se nourrit d’avoine, votre regard se charge d'ombre, la mêlée du temps sur l'épaule, et la griffe de l'histoire sur le fond drapé du ciel. L'universelle araigne n'est peut-être pas passée par ici, mais son souvenir s'y perpétue, de ce balcon, belvédère où les derniers instants du jour virent au bleu. (Son fils voudrait s’envoler vers les forêts, au-dessus de la Loire, et retrouver ses fauconniers, qui, déjà, malgré les ombres noires de l’aube, font des merveilles.)

Arbre, ce n'est pas la peine d'ouvrir ainsi la gueule. Lion, ce n'est pas la peine d'effacer la trace de tes pas. N’oubliez jamais, non, jamais, le fard des phrases.

 

 

Commentaires

très joli....j'aime...

Écrit par : wondercinamona | lundi, 06 novembre 2006

Pas de traces du lion maintenant. Le poète est allé à Dax encore. La belle est là avec un masque en or sur ses seins comme des aimants, et elle écoute la voix profonde de Vit. Trevis. qui lit ses Quinze mille p.
Elle lui parle du verbe "résigner" pour dire que "le coeur ne peut pas ou ne veut pas comprendre": à propos de traduction.
Mais il y a encore mardi, mercredi et samedi pour retrouver les traces que le lion a effacées.

Écrit par : piste | lundi, 20 novembre 2006

Il y a encore mardi, mercredi et samedi pour retrouver les traces que le lion a effacées.
N’oubliez jamais, non, jamais, le fard des phrases.

Écrit par : p.d. | mardi, 06 novembre 2007

Les commentaires sont fermés.