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lundi, 20 novembre 2006

Parenthèses (Vitraux, version 1089/1295)

    vrai dire, je ne comprends pas comment un texte long de 105 mots peut ne compter que cent espaces. Ce sont peut-être les parenthèses qui jouent des tours, mais dans tous les cas, le projet consiste à faire confiance au dénombreur de Word, ce qui est certainement une erreur d’un point de vue statistique, mais permet une grande souplesse d’écriture tout en maintenant la rigueur des contraintes arithmétiques. Si faussée fût-elle, une norme savait toujours servir d’étalon. (Un ami s’étonne ici du recours à l’imparfait. On n’est pas mort que je sache. (D’autres s’impatientent, justement et à juste titre, de ces parenthèses. Le texte – comme on le dit d’un spectacle – va-t-il enfin commencer ?)))

 

J’y repense, on entrevoyait sur la première photo, à travers les vitraux teintés, les ombres fastueuses de la collégiale Saint-Ours.

Le roi s’en bat l’œil, pensez.

(Qu’on tire au corbeau du rêve des chants qui eussent pu illuminer la nuit, c’est très surprenant.)

Questionnez donc les freux, qu’ils avouent ce qu’ils faisaient dans ce champ de ruines (de mines). Ils s’envolent en lourds nuages célestes, plumes qui donnent l’image, finement ciselée, de l’artiste croquant ses crayons avant de les tailler, encore et encore.

L’un d’entre eux freux m’assène qu’il fut un temps où j’étais souverain.

14:00 Publié dans 1295 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Littérature, Ecriture

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