lundi, 25 décembre 2006
Express de 6 h 41
Un café, pour se dégager. Se déprendre, mais de quoi, je vous le demande. Cela fait bientôt une semaine que je suis grabataire, dans un sens qui n’a rien de métonymique, ni, donc, de conventionnel. (J’en mettais trois n à conventionnel. Maintenant les doigts me manquent.) Dans le vieux lit défoncé du rez-de-chaussée, à même le matelas, sous une couette repliée en deux, le reste de la couche occupé non par l’âme sœur mais par tout un fatras (livres en cours, autre paire de lunettes, les deux volumes de la thèse – tout récemment soutenue & passionnante, foisonnante – de G.C.), ainsi ai-je, encore cette nuit, (peu) dormi.
Depuis deux jours, ayant enfin trouvé le temps de me plonger dans le tome II de ses Œuvres, je découvre des textes superbes de Michaux, comme les Quatre cents hommes en croix, un texte non conservé dans l’édition finale d’ Ici Poddema (page 139 dans le Pléiade), ou encore « Arriver à se réveiller » (Passages). OUI, PENDANT CE TEMPS, PYNCHON PIÉTINE.
Longue haleine, lecture.
06:55 Publié dans Pêle-mêle | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Littérature, Ligérienne, écriture
Commentaires
allez bon noël quand même sur ton grabas avec tes livres, c'est très romantique tout ça
Écrit par : if6 | lundi, 25 décembre 2006
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