Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 03 janvier 2007

Sec negur

    Terribles rougeurs au milieu de la farine. Ustensiles d’éternité, quelques casseroles sales tachées de mort. Le jour qui baisse sue la sève par tous les pores, avec un soleil faible, tanguant au milieu des brisants. Les nuages épais furieux et cotonneux prennent l’eau. Six points de suture. L’océan plus blanc que la baleine d’écume ! Sous les muqueuses, une bosse neigeuse grandit, grandit, grandit, oh grandit intolérablement, grandit et grandit jusqu’à s’éparpiller. Océans plus blancs que le nuage blanc, dans la nasse des secondes qui passent – éparpillements, solutions de continuité. D’autres frileux embruns, rouges, pierres comme des caillots, prennent le large. À bord de l’esquif casserole, aller à l’assaut des montagnes cotonneuses d’écume. Soif, suture et pépie.

21:05 Publié dans 410/500 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, écriture

Les commentaires sont fermés.