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jeudi, 04 janvier 2007

Nu gerces

    L’espace se ravine. Oh, l’espace prend des rides, des plis. L’espace se plisse, et le ciel de lit aussi, toute la toile du ciel noir, noir comme jais, toute la toile se plisse, se fend, se déchire et revient en lamelles, en lambeaux, en feux, en zébrures, en masques, en gargarismes, en flambeaux, flammèches, et encore l’espace se ravine, encore et encore il y a des fissures, avec les embruns aussi qui passent dans les cheveux, des mèches de feu, des flèches de feu, des flammes de feu furieux, des flammes de feu fatiguées mais guère espacées, comme l’espace se ravine. Le ciel noir encore naît en pics, monte en pics, monte en neige, et lui aussi monte en flèche, se fissure aussi, ciel de lit, toile noire, pleine d’étoiles démons, de flammes démons, de limons terribles.

21:10 Publié dans YYY | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Poésie

Commentaires

pas mal ces deux textes et les titres,le gargarisme de l'écriture.

Écrit par : if6 | vendredi, 05 janvier 2007

Limonaia dell'Imperialino.
As-tu déjà visité le Jardin Sonore au Printemps de Paris? C'est comment?
Au revoir. Merci.

Écrit par : patricia | vendredi, 05 janvier 2007

Les commentaires sont fermés.