mardi, 06 mars 2007
Mardi gras
Le fleuve coule sous les arches rouges. Un monde de lumière en rêvant s’élève au ciel. Ce sont, ultimes semonces dans la ronde des ténèbres, ces fureurs terribles que je redoute, sous l’orage. Vos griffes qui lacèrent cette chair – et l’écorce des peupliers – frémissent encore du sang versé, près des fontaines anciennes. Sous les arches rouges le fleuve coule.
08:30 Publié dans J'allaite le nouveau Kant, II | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Poésie, Littérature
Commentaires
Remember Aeneas' pietas.
C'est le plus profond et le plus vrai des sentiments humains, qui l'a porté à sauver sa famille et à reconstruire un monde après l'incendie de Troie.
Écrit par : patricia | mardi, 06 mars 2007
Sous les arches coule un fleuve rouge...
Sensation monstrueuse d'une coulée du rien qui s'approche du vide et, juste dans l'instant, aspire la naissance.
Écrit par : ELKABOS | mardi, 06 mars 2007
Il n'y a rien à craindre de la part de "pattes de velour", sauf des frémissements ... de joie.
Écrit par : patricia | mardi, 06 mars 2007
Mettre de l'eau dans son vin.
Gianrico Carofiglio interviewé dit qu'il avait peur de tout quand il était un petit enfant, et que le karaté lui a appris que la plupart de nos peurs est dans notre for intérieur; donc, nos peurs sont des ennemis avec qui nous pouvons parler.
Écrit par : chubby | samedi, 10 mars 2007
Cher traducteur, as-tu aimé cette église ?
http://www.youtube.com/watch?v=ijKFjIUQSSg
Happy Saint Nicolas !
Écrit par : ba | jeudi, 06 décembre 2007
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