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mercredi, 07 mars 2007

Autobiographie neuve

    Répondant aux ultimata de l’olibrius Cingal (en lien ci-contre, avec cinq autres privilégiés (il faudrait que je refasse ma liste de liens)), je livre ici dix phrases me concernant, dont une seule est fausse. J’ai un peu copié certaines idées de l’original, mais les faits n’appartiennent qu’à moi.

1. En 1982, j’ai trouvé, dans un camping près de Crystal Palace, une cuillère à café finement décorée, que je possède toujours.

2. En 1985, à la foire de Hambourg, j’ai mangé la dernière barbe-à-papa de mon existence.

3. Fin juin 1987, j’ai passé plusieurs jours à pleurer après avoir dit adieu à mon meilleur ami, qui repartait en Suisse avec sa mère.

4. En 1988 (vers le 1er août), nous avons atteint, en Renault 30 et caravane, un point plus septentrional que le Cap Nord : c’était un village de pêcheurs qui s’appelait Berlevåg (et que ma mère avait persisté, quelque temps, à rebaptiser Røndeslåv).

5. En 1991, j’ai passé une semaine à Madrid à ne rien faire, tout cela aux frais du Conseil Régional d’Aquitaine.

6. Une nuit de l’hiver 1995, en Irlande, j’ai fait sept fois l’amour, avec trois femmes différentes.

7. En 1997, j’ai joué le rôle du jeune homme dans Lorsque cinq ans seront passés de Federico Garcia Lorca.

8. En 2000, en Tunisie, j’ai failli mourir dans un accident de la route.

9. Au printemps 2002, j’ai repris brièvement contact avec mon ami d’adolescence (suisse).

10. En 2006, j’ai vu, pour la première fois, Les fraises sauvages.

Commentaires

La cinquième est fausse?

Écrit par : patricia | mercredi, 07 mars 2007

Dans ces conditions, il n'a peut-être pas tort d'appeller son article "autobiographie" !

Écrit par : Simon | mercredi, 07 mars 2007

Es-tu sûr que tu ne mangeras plus jamais de Barbe-à-papa de ton existence ?

Écrit par : Philippe[s] | mercredi, 07 mars 2007

Je penche pour la 6 : non que ce ne soit pas possible, mais je ne t'imagine pas le raconter ainsi, gentleman oblige (quoique cela ait un côté "Little big man" amusant).

Et puis ça ne colle pas avec un tien commentaire du 30 janvier dernier ;-)

Écrit par : Zette | mercredi, 07 mars 2007

Bonjour, comment ça va?

Écrit par : patricia | vendredi, 09 mars 2007

Je serais, moi aussi, tenté, pour les mêmes raisons que le dénommé Philippe[s], par la réponse n° 2 mais, pour la beauté du jeu (air connu), je dirai la n° 10, que personne n'a encore proposée, en me justifiant par le fait que Le Monde a mis en vente en option le dévédé des Fraises sauvages dans son édition datée du 25 septembre 2005 et qu'il n'est guère concevable, au cas où vous auriez fait cet achat, que vous ayez attendu plusieurs mois avant de visionner un aussi beau film.

Oui, je sais, c'était en fait la réponse n° 9, puisqu'il est évident que vous n'avez toujours pas oser reprendre contact avec votre ami helvète (de Saint-Gall, sans doute ?) et que cette énigme est plus une bouteille à la mer en direction de la Suisse (enfin, si vous me passez cette métaphore géographiquement parlant un peu faiblarde) qu'un appel à la sagacité de vos lecteurs. J'ajouterai, histoire de donner un peu d'épaisseur à mon propos, que le syndrome dit « de l'ami suisse qu'on n'ose pas recontacter, et pourtant qu'est-ce qu'il nous faisait marrer avec ses histoires de Oin-Oin » a très bien été décrit par Freud, en 1911, dans « Formulations sur les deux principes du cours des événements psychiques ».

Il n'empêche, je m'en tiendrai sur ce coup-là à la réponse n° 10.

Deux réponses « subsidiaires », histoire de ne pas trop perdre la face quand me sera annoncée mon erreur... La vache, je suis de moins en moins honnête, moi.

Écrit par : Chieuvrou | samedi, 10 mars 2007

Je suis de moins en moins honnête, et de plus en plus distrait, ajouterai-je. Comment justifier, sinon, ce « vous n'avez toujours pas oser » à la conjugaison rien moins qu'osée ?

Écrit par : Chieuvrou | samedi, 10 mars 2007

J'exige que cela soit la 6.

Écrit par : c'était | lundi, 12 mars 2007

je vous comprends bien...:))

Écrit par : A. | lundi, 12 mars 2007

Osé?

Triboulets de Carnaval
dans un flot de confetti

droit de jambage
droit de cuissage.

Écrit par : dot | lundi, 12 mars 2007

Bon, et alors ?

Écrit par : Philippe[s] | mardi, 13 mars 2007

On s'impatiente ?

Écrit par : MuMM | mercredi, 14 mars 2007

Dans l'attente, nous écoutons Michel Jonasz:
Où vont les re^ves. Quelle nostalgie.

Écrit par : patricia | mercredi, 14 mars 2007

La 6 sans aucune hésitation.

Écrit par : Aurélie | samedi, 17 mars 2007

Ce n'est pas mon affaire, pour le moment, mais comment comprendre pourquoi vous pouvez passer une semaine à Madrid à ne rien faire?
Madrid est une ville très intéressante.
Je ne l'ai pas encore visitée, mais il faut probablement une semaine pour visiter El Prado.

Quant au "rien faire", "aux frais du Conseil Régional d’Aquitaine", pourquoi nier qu'on devrait assigner l'argent public pour une bonne raison?
Votre "rien faire" était une "juste raison"? Si vous dites "oui", nous vous croyons.

Écrit par : patricia | samedi, 17 mars 2007

Bien entendu (hélas?), l'énoncé faux était le 6.
Pour Madrid, j'ai passé une semaine aux frais de la princesse à ne pas travailler. Mais j'ai beaucoup marché, vu, visité, donc pas exactement "rien fait" au sens où vous l'aviez compris, chère Patricia.
(Aurélie, la 6 est-elle si improbable que ça ???)

Écrit par : MuMM | samedi, 17 mars 2007

1/ Gentleman oblige...

2/ Votre compagne lit se blog (régulièrement(?)) je pense, et cela ne serait vraiment pas gentil pour elle de raconter vos conneries de jeunesse, si je peux me permettre; car cela relève soit d'un pari de jeunes puceaux stupides et d'une curiosité hideuse, soit d'un mec vraiment en manque aux manières hideuses, soit d'un mec absolument insensible, rustre et...mon Dieu qui a la pêche car sept fois en une nuit (à supposer que ce soit bien fait), quelle énergie ma foi...

Écrit par : Aurélie | samedi, 17 mars 2007

(Grrrrrrrrr... deux fois que le serveur bouffe mon commentaire...)

J'y disais donc, chère Aurélie, que c'eût été pis que muflerie, puisque ma compagne et moi "sommes en couple" (comme on dit) depuis 1992. Mais, à ce point personnel près (: sur la morale du couple je vous rejoins), je vous trouve, dans l'absolu, bien rigoriste : je n'ai, pour ma part, aucune objection théorique a priori contre le genre de nuits décrit dans la phrase 6 (si tant est que ce soit physiquement possible (mais une nuit peut durer 14 heures, non ?)).

Écrit par : MuMM | dimanche, 18 mars 2007

Le plus surprenant dans cette histoire reste quand même le fait que vous ayez pour toujours renoncé à la barbe-à-papa.

Écrit par : Chieuvrou | dimanche, 18 mars 2007

What's that joke again ? "Tu peux jouer avec la barbe à papa, mais ne va pas trop loin."

(Par ailleurs, Patricia recevra bientôt un mail de ma part, afin de lui demander son adresse, car son commentaire récent à la suite du texte "Ray Anderson, 1" est le 2266ème !)

Écrit par : MuMM | dimanche, 18 mars 2007

2266 fois: Merci!

Écrit par : patricia | lundi, 19 mars 2007

Bonjour papa. Aujourd'hui la fête des pères italiens; la fête des pères français sera le 17 juin.
Un programme de la télévision (5), "Loggione" (Paradis), a célébré avec les personnages des pères de Giuseppe Verdi: Rigoletto, Germont (Traviata), etc.

Heureusement, la fête des amoureux, Saint-Valentin, est pour tout le monde le 14 février.

Écrit par : patricia | lundi, 19 mars 2007

Ah ah, je reviens.... Mais oui, mon p'tit Monsieur, une nuit peut durer 14 heures, là n'est pas la question, elle peut durer une semaine si vous en avez envie, je n'ai absolument aucune objection pour le genre de nuits décrit dans la phrase 6. Toutefois, mon objection, que dis-je, indignation est la suivante: coucher n fois (pas de problème) pendant n heures (toujours pas) mais avec n femmes: LA, JE NE VOUS SUIS PAS! Certes, chez les hommes, c'est "mécanique", mais donner son corps à qui le veut pour s'amuser, c'est moche et c'est mon sentiment.

Écrit par : Aurélie | samedi, 24 mars 2007

Tss tss !

(Manquerait plus qu'une lettre A à mon front. (Suffit de... le savoir.))

Écrit par : MuMM | samedi, 24 mars 2007

Quelqu'un oublie que entre homme et femme il y a toujours quelques différences...

Écrit par : patricia | samedi, 24 mars 2007

Y a plus qu'une... à savoir.

Écrit par : deedee | samedi, 24 mars 2007

Une étude très sérieuse sur le sexe vient de sortir: j'ai retenu certains chiffres: alors que 72% des femmes entre 18 et 24 ans couchent avec un homme par amour, 59% des hommes le font pour s'amuser et prendre du plaisir uniquement. Na!

Écrit par : Aurélie | dimanche, 25 mars 2007

Et j'ajoute: la phrase 6, alors que vous étiez dans la tranche d'âge décrite ci-dessus (si je ne me trompe), confirme les sondages de 2007, qui, vraissemblablement étaient les mêmes "à l'époque". Par ailleurs, concernant mes justifications du samedi 17 mars, je retire la justification numéro 1, me trompe-je? Retrouvez vos bonnes manières jeune homme ;)).

Écrit par : Aurélie | dimanche, 25 mars 2007

Gentleman oblige, pourtant, puisque point oncques ès mes jours ne partouzai.

Quant à cette vieille imbécillité sur le sentiment "féminin" et le plaisir "masculin", c'est quelque chose de très machiste, en fait. Il y a beaucoup de femmes qui vous rétorqueraient que, pour leur part, elles cherchent le plaisir et que cette image des femmes sentimentales, sérieuses en amour etc., est aussi un cliché phallocentrique... À l'inverse, la génération des "nouveaux mâles" (à laquelle j'appartiens : font la vaisselle, passent l'aspirateur, cherchent le grand amour, torchent bébé, regardent la Star Ac' / rayer la mention inutile) a du plomb dans l'aile...

Écrit par : MuMM | dimanche, 25 mars 2007

Mais oui, Guillaume.

Aurélie, avez-vous regardé "Little Big Man" récemment? Qui de plus gentil, de plus naïf, que le héros ?
La seule chose qui compte, c'est que personne ne se sente manipulé ou utilisé, le reste... Pas de dogmatisme, surtout.

Écrit par : Valérie | dimanche, 25 mars 2007

Bien, bien, je vous rejoins sur la génération des "nouveaux mâles", effectivement. Il semblerait que j'appartienne à ce cliché phallocentrique (peut-être dépassé...c'est grave Docteur?). Je pense que nous avons tous deux des arguments qui tiennent la route, malgré quelques virages incongrus. On a évité un accrochage, j'ai l'impression, heureusement que nos voitures filent droit et que nous respectons le code de la route. Bon voyage!

Écrit par : Aurélie | dimanche, 25 mars 2007

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