jeudi, 15 mars 2007
Faux enfin
Porté le deuil (comme un fardeau) il faut reprendre. Pas de virgules seulement des points. Peu écrit ces derniers temps ce dont je me suis aperçu en faisant enfin une sauvegarde de ces carnets (par catégories) mais l'essentiel est d'avoir continué par devers tout à écrire un peu ne pas laisser s'atténuer l'empreinte et se déshabituer. Le deuil ne passe pas on le porte avec soi. Il est bon de rester intoxiqué à écrire même sans écrire.
09:45 Publié dans Soixante dix-sept miniatures | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Poésie, Blues, écriture
Commentaires
With you.
Écrit par : Aurélie | vendredi, 16 mars 2007
Tout à fait.
Écrit par : fuligineuse | vendredi, 16 mars 2007
Bien sûr que le deuil ne passe pas. Enfin, le deuil au sens premier, si : c'est l'absence et le manque qui ne passent pas. Ça remue comme une marée : flux et reflux, mais irréguliers, imprévisibles - et toujours plus fort que soi.
Écrit par : Didier Goux | samedi, 17 mars 2007
Je ne suis pas vraiment d'accord avec vous cher Didier; le manque est là, certes, mais il passe, car le temps passe, le temps est là, accompagne le deuil, adoucit la peine, caresse les souvenirs, et parvient même à faire sourire, à faire rire, aux larmes? Oui, parfois, mais d'une joie si douce, si tendre....
Écrit par : Aurélie | samedi, 17 mars 2007
Le manque ne passe pas, c'est juste qu'on apprend à le contourner, afin de survivre soi-même. Sourire ? Rire ? Bien entendu ! Mais je me souviens de francs éclats de rire lors d'un repas suivant un enterrement qui devait tous nous crucifier pour des années : défense contre l'ombre.
Écrit par : Didier Goux | samedi, 17 mars 2007
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