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mardi, 22 mai 2007

Le Printemps ment

    En attendant Travers IV, peut-être l'hiver est-il, avec toutes ses ambiguïtés, un avant-printemps. 

Georg Heym a écrit un poème qu'il a intitulé "Printemps", par le mot français, et qui est tout autre chose que printanier. C'est encore plus vrai de son "Frühjahr", où la dissonance est criante entre le titre et le sujet vraiment traité, qui est la montée, non de la sève, mais de la mort. Ce que Kurt Mautz résume dans la pertinente formule : "Der Frühling lügt". Et il cite à l'appui Kafka, mais non pas Trakl. (Robert Rovini. La fonction poétique de l'image dans l'oeuvre de Georg Trakl. Les Belles Lettres, 1971, p. 46)

 

Je reste coi, dans mon coin, tandis que le texte belliqueux me fait la nique. (Elle refuse de travailler plus longtemps au Printemps et s'envole pour San Francisco, enregistrer un album de belle daube.)

00:55 Publié dans Fall in Love | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Littérature

Commentaires

plus rien depuis le 22 ami (euh... mai) is it possible? oh yes it is!

Écrit par : if6was | jeudi, 24 mai 2007

Mai où est-il passé
Le 22 il s'est montré
Pour quelques mots printaniers
Mai le vin l'a emporté.

Écrit par : a | vendredi, 25 mai 2007

Les commentaires sont fermés.